du ministère de l’Agriculture. Sur les huit premiers mois de l’année, elle est en repli de 5,8 % alors que les abattages d’ovins sont quasi stables (–0,1 % sur un an) ». Ainsi, la France améliore son autonomie puisque la part des importations dans la consommation de viande atteint 50 % en 2020 alors qu’elle était de 54 % en 2019.
Baisse des importations
Au mois d’août, les importations de viande ovine ont reculé de « 18 % sur un an ». Sur la période de juillet-août 2020, en revanche, « elles dépassent de 2,1 % le niveau de 2019. Le Royaume-Uni et l’Irlande ont augmenté respectivement de 2 % et 8 % leurs envois vers la
France », tandis que les achats en provenance de l’Espagne et de la Nouvelle-Zélande ont diminué.
« Sur l’ensemble de 2020, les importations de viande sont en repli de 12 % sur un an. »
Les abattages d’agneaux ont baissé en septembre 2020 de 5,8 % en têtes et de 6 % en poids par rapport aux niveaux de 2019. Depuis le début de l’année, ils ont baissé de 0,2 % en têtes et de 0,6 % en poids.
Des cours sur la ligne de crête
En septembre, les cours des agneaux « se maintiennent à des niveaux élevés pour la période. A 6,98 €/kg carcasse en moyenne, ils dépassent de 13 % le niveau de 2019 et de 6,4 % le cours moyen de 2015 à 2019. La demande en agneau français se maintient, dans un contexte d’offre d’animaux limitée dans les exploitations. »