Dans les campagnes, l’offre reste limitée. Mais la sécheresse qui s’amplifie risque de faire sortir prématurément les animaux des herbages. Au regard du coût des matières premières, les éleveurs ne voudront pas investir dans des aliments pour subvenir au manque d’herbe. Sur les marchés, les tarifs sont sans grande évolution dans les femelles parthenaises, blanc bleu, blondes d’Aquitaine, charolaises ou limousines U. La fourchette de prix dans ces gammes de marchandise est resserrée et est comprise entre 5,10 et 5,60 €.

 

En réformes laitières, la demande reste soutenue. Les prix des bonnes vaches prim’holsteins P+ maintiennent leur progression entre 4,70 et 4,75 €. Les réformes de conformation P=3 se valorisent de 4,55 et 4,65 €. Les normandes ou les montbéliardes O se négocient entre 4,70 et 4,75 € tandis que les cours des vaches R atteignent 4,85 €.