Dans le centre de la France, la pluie va freiner les sorties parmi les charolaises d’entrée de gamme qui pourront être gardées plus longtemps en herbage. En réformes laitières, le recul de l’offre est déjà marqué, avec les travaux de saison qui battent leur plein sur les Régions Bretagne, Pays de la Loire, Normandie, dans le nord et l’est du pays.

 

Concernant les tarifs, les charolaises convenables R se vendent entre 3,90 et 4,10 € alors que les limousines U se maintiennent entre 4,40 et 4,70 €.

 

Les prix des vaches prim’holsteins P+ lourdes et O– se maintiennent entre 2,95 et 3,00 €. La majorité des femelles P=3 se négocient entre 2,75 et 2,90 € en fonction du poids et des abattoirs.

 

En jeunes bovins, la situation est plus compliquée. Faute de débouchés suffisants à l’exportation, la demande des abatteurs limitée mène à des retards de sorties. Les tarifs se maintiennent avec difficulté. Les charolais U= se commercialisent autour de 4,00 € en direct abattoir et les limousins lourds à 4,10 €. Cette tension commerciale n’est pas de bon augure pour la filière de l’engraissement qui doit faire face à un renchérissement des broutards et un accroissement du prix des matières premières.