Les cours des jeunes bovins de type à viande se rapprochent des 4 €/kg, soit le même niveau que l’an passé. Malgré des coûts de production en hausse, une tendance à la stabilisation se profile pour quelques semaines.

 

À l’exportation, la demande allemande pour le jeune bovin s’atténue et les abatteurs commencent à faire pression sur les prix. Sur le marché intérieur, les volumes sont un peu plus étoffés pour couvrir des expéditions vers l’Italie à l’approche de Pâques. Leur commerce, qui reste très perturbé par les mesures de confinement liées au Covid-19, a un impact sensible sur la dynamique des envois français.

L’absence d’exportations sur la Grèce pèse sur le prix des avants et le cinquième quartier trouve moins de débouchés. Cette destination, aussi importante pour les jeunes bovins de moins d’un an, conduit à une dégradation des tarifs dans les blonds d’Aquitaine ou dans le veau d’Aveyron.

 

Parmi les jeunes bovins de type laitier, la situation reste assez bonne. Les sujets prim’holsteins se négocient autour de 3,25 € en entrée abattoir.