L’animation commerciale reste très convenable dans le charolais et le limousin, où le gros des ventes se fait avec des animaux pesants entre 380 et 430 kg. Sur les marchés de Mauriac ou de Laissac, les poids sont plus proches des 350-400 kg avec également un renforcement des sorties des laitons d’automne. Sur le grand Ouest, les animaux sont vendus plus jeunes avec des poids allant de 300 à 350 kg. Ces chiffres sont des orientations, car chaque exploitant a sa propre ligne de conduite en fonction de ces besoins financiers.

Les acheteurs italiens lèvent le pied

Les gros engraisseurs italiens ont réduit la cadence depuis quelques semaines face à la concurrence sur les marchés et aux prix élevés du maigre. Le commerce reste fluide sur les cadrans avec des tarifs qui se maintiennent à des niveaux convenables à Moulins-Engilbert ou Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais. Les charolais U de 400-450 kg se valorisent autour de 3,60 € contre 3,40 € il y a un an et 2,60 € en 2021.

À Mauriac, les prix des croisés se replient légèrement, à 3,42 € dans les 350-400 kg. La vente reste également régulière sur les marchés de l’Ouest où les broutards charolais de 250-300 kg se vendent autour de 1 030 € à Cholet et Châteaubriant. Dans le limousin, l’offre est plus étoffée à Ussel et aux Hérolles, ce qui entraîne un léger tassement des prix avec des 350-400 kg autour de 3,85 €.

L’animation commerciale reste en revanche très calme dans la moyenne marchandise. La demande espagnole se replie, car les grands élevages du centre du pays vendent leurs broutards vers les ateliers d’engraissement de l’Ouest avant la période sèche. Les tarifs restent peu soutenus avec des sujets R de 250-300 kg valorisés entre 750 et 900 € dans les mâles, et de 600 à 800 € pour les femelles.

Le commerce reste fluide dans les bonnes charolaises ou limousines vaccinées pour l’Italie, qui se négocient autour de 3,25 € sur les cadrans.