L’offre de la semaine a été peu abondante, mais les acheteurs ajustent leur activité en prévision de ventes plus faibles.
Les tarifs sont maintenus à des niveaux très convenables pour les blondes d’Aquitaine lourdes, les bonnes femelles aubracs, parthenaises ou limousines de qualité bouchère, avec une demande qui peine à décoller. Le commerce reste assez fluide pour les allaitantes d’entrée de gamme, avec des muscles qui vont servir à alimenter les chaînes de restauration en viande hachée de race à viande.
Pour le cheptel laitier, les échanges demeurent fluides face à une offre peu garnie, mais les industriels cherchent à mettre une légère pression sur les prix au cœur de l’été. Les cours plafonnent pour les bonnes laitières normandes et montbéliardes lourdes et bien finies, mais le tri est plus sensible dans les vaches plus communes. Les prim’holsteins lourdes sont négociées entre 5,90 et 5,95 € (voire plus par endroits) et la majorité des vaches P= 2 ou 3 est négociée entre 5,75 et 5,85 € en fonction du poids et surtout des abattoirs.
La tendance est légèrement baissière pour les jeunes bovins avec une demande faible de la part de l’Italie et de la Grèce. Même si l’offre saisonnière se rétracte, elle demeure suffisante pour la demande. Les JB U= de conformation sont cotés autour de 6,60 € sur la cotation entrée en abattoir de France Agri Mer.