La France franchit une nouvelle étape dans sa lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Dans un communiqué de presse diffusé ce jeudi 6 novembre 2025, le ministère de l’Agriculture confirme la levée de la deuxième zone réglementée, mise en place depuis le 18 septembre à la suite de la détection d’un foyer dans le Rhône.

La zone en question devient désormais une « zone vaccinale », ce qui « facilite les mouvements des bovins de cette zone vers la zone indemne », explique le communiqué. De plus, les mesures exceptionnelles d’interdiction de rassemblements de bovins et d’interdiction d’exportation de bovins instaurées le 18 octobre sont levées.

« La levée de cette deuxième zone réglementée marque une étape importante dans notre stratégie de lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse, se réjouit la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. La mobilisation exemplaire de l’ensemble des acteurs du sanitaire démontre l’efficacité collective de notre action face à cette épizootie. »

La première zone réglementée mise en place en France a été levée le 22 octobre dernier. Pour le cabinet d’Annie Genevard, ces levées de zones successives démontrent l’efficacité de la stratégie de lutte mise en place depuis le début de la crise pour enrayer la maladie dans les territoires touchés.

Mise à jour de la zone réglementée contre la dermatose nodulaire au 5 novembre 2025. (©  Ministère de l'Agriculture)

Un appel à rester vigilants

Par conséquent :

  • Les marchés des bovins destinés à l’élevage sont de nouveau autorisés dans les régions comprenant une zone réglementée, à savoir l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et l'Occitanie, hors zones réglementées ;
  • Les rassemblements de bovins tels que les concours, foires ou salons redeviennent possibles sur tout le territoire hors zones réglementées ;

Dans les zones réglementées, les mesures de restrictions de mouvements des bovins sont maintenues tout comme l’interdiction de sortie de bovins depuis une zone réglementée vers des élevages situés en zone indemne, selon le communiqué.

« Nous devons rester pleinement vigilants : rien n’est encore acquis, et nous ne relâcherons pas nos efforts tant que la maladie ne sera pas totalement éradiquée », souligne Annie Genevard.