Les éleveurs restent accaparés par les moissons et les travaux de fenaison qui avancent très vite. Après des sorties renforcées par la sécheresse très précoce, le niveau de l’offre tend à s’amoindrir. Les sorties se montrent néanmoins suffisantes pour satisfaire les besoins avec une semaine écourtée par le jour férié du 14 juillet.
Les abatteurs cherchent à mettre la pression sur les prix des réformes laitières. Ils font un tri plus sévère dans les vaches P1 et P2 légères. Les prix des vaches prim’holsteins P + lourdes sont maintenus entre 5,95 et 6,05 €. La majorité des P = de poids convenable sont vendues entre 5,75 et 5,90 €. Le tri est en revanche plus sévère à l’encontre des animaux en manque de viande et de finition (moins de besoins en minerai maigre) avec des vaches P-1 valorisées entre 4,80 et 5,00 € et des P-2 entre 5,00 et 5,40 € en fonction du poids. Les tarifs des normandes et des montbéliardes sont maintenus entre 5,90 et 6,20 € pour les O et 6,30 € pour les R. Les vaches allaitantes d’entrée de gamme sont également dévalorisées.
Le niveau de la demande est stable en charolaises avec des tarifs maintenus autour de 6,50 € pour les R sur le marché de Cholet. Le commerce est calme dans les bonnes femelles de qualité bouchère.
Pour les jeunes bovins, le commerce vers l’Italie et la Grèce est très faible face à des températures élevées. Les expéditions vers l’Allemagne se poursuivent. La demande intérieure est peu soutenue.