Les concours qui se déroulent encore ce week-end devraient enrichir l’offre de femelles de haut de gamme. Après la fermeté de ces dernières semaines, cela assurera un meilleur équilibre entre l’offre et la demande, et une stabilisation des prix à des niveaux attractifs pour les blondes d’Aquitaine, les parthenaises ou les limousines.

Sur le marché de Cholet, qui reste la référence dans ces gammes de marchandise, les bonnes vaches blondes d’Aquitaine se négocient entre 6,00 et 6,50 €. Les tarifs sont compris entre 6,50 et 7,00 € pour les parthenaises et de 5,90 et 6,20 € pour les limousines.

Concernant les charolaises, le basculement des besoins estivaux, depuis les zones de vacances vers une consommation plus traditionnelle de saison, devrait entraîner un ralentissement des besoins sur la seconde moitié du mois. Pour l’heure, la commercialisation reste régulière, avec une fermeté des prix pour les jeunes vaches viandées. À Saint-Christophe-en-Brionnais ou Cholet, les charolaises U viandées de moins de six ans se vendent entre 5,50 et 5,70 €/kg net et les R se sont négociées entre 5,30 et 5,45 €.

Pour les vaches laitières, l’offre tend à progresser, avec des conseillers en production laitière qui ont repris leurs activités et orientent les décisions des éleveurs vers les animaux à réformer. Les transactions de la semaine ont été très fluides, même si les tarifs tendent à se stabiliser. Les bonnes prim'holsteins lourdes se vendent entre 4,50 et 4,55 € et les P=3 entre 4,45 et 4,50 €, en fonction du poids et des abatteurs.

Les normandes et les montbéliardes viandées se négocient entre 4,70 et 4,80 €, et les plus communes sont au prix des prim’holsteins. Les vaches P–1 et P–2 légères se négocient entre 3,20 et 3,90 €.