L’activité commerciale tourne au ralenti, de nombreux opérateurs du négoce étant en congés. Les abatteurs font face à un manque de personnel sur les lignes de production et ralentissent les cadences.
Concernant les femelles de race à viande, la demande est fortement ralentie du côté de la boucherie traditionnelle des grandes métropoles. Les besoins se montrent un peu plus soutenus sur les zones de villégiatures, mais sans grand dynamisme. Les tarifs sont reconduits par la modestie de l’offre dans les blonds d’Aquitaine, parthenaises, aubracs ou limousines. Les blondes d’Aquitaine U se négocient toujours entre 6,00 et 6,30 €/kg net à Cholet et les limousines U vont de 5,80 à 6,15 €/kg net. Les charolaises U se maintiennent entre à 5,45 à 5,60 €/kg net. Le commerce reste assez régulier pour les allaitantes R de conformation, qui se valorisent toujours entre 5,30 et 5,40€.
Du côté des réformes laitières et mixtes, la commercialisation demeure fluide au regard d’une offre très modeste. Les bonnes vaches frisonnes O se maintiennent facilement entre 4,35 et 4,45 €/kg net, en fonction des abattoirs, et les tarifs des normandes vont de 4,70 à 4,85 €/kg net pour les O.
Pour les jeunes bovins, avec la préparation de la fête « Ferragosto » qui se déroule le jour de l’Assomption, la demande plus ferme sur l’Italie se répercute sur le territoire, permettant un écoulement plus facile. Les tarifs se ressaisissent légèrement pour les Charolais, qui se négocient autour de 4,20 €/kg net pour les U sur les marchés.