Si peu d’évolutions tarifaires sont observées dans les femelles de qualité bouchère, les achats sont sérieusement ajustés. En charolaises, les échanges sont de plus en plus sélectifs. La vente des croisées et des allaitantes de choix secondaire est également plus difficile. En parallèle, plusieurs concours prévus pour la fin de l’année sont déjà annulés.
En réformes laitières, les abatteurs font pression sur le prix du vif pour compenser la mévente des morceaux nobles. Les prix des bonnes vaches prim’holsteins ou normandes ont chuté de 3 à 5 centimes/kg la semaine passée.
En jeunes bovins, les abattages reculent et les tarifs se dégradent malgré des niveaux déjà bas.