Les disponibilités en charolaises, limousines ou blondes d’Aquitaine sont suffisantes pour couvrir la consommation. Les bonnes vaches charolaises U se maintiennent de 3,80 à 4,12 €, avec une moyenne proche de 4 €. Les allaitantes convenables (R= à R+), de plus de 400 kg, se négocient autour de 3,65 à 3,70 €. L’entrée de gamme se valorise de 3,35 à 3,50 €. La demande est plus régulière pour les femelles de haut de gamme, avec le réapprovisionnement des boucheries pour la fin des vacances d’été.

 

En laitières, les échanges sont réguliers, avec un meilleur équilibre offre/demande. Certaines entreprises ont maintenu leurs prix, mais d’autres accordent encore quelques plus-values. Les bonnes vaches normandes lourdes se négocient de 3,28 à 3,35 € sur le marché de Carentan. Les prim’holsteins sont également stables, avec une fourchette tarifaire allant de 2,85 à 2,95 € pour les P+/O– à Cholet. Elles montent jusqu’à 3,00 € en livraison directe dans certains outils.

 

La fourchette tarifaire est très large pour les vaches de gamme intermédiaire, avec de gros écarts de valorisation pour les P= en fonction du poids et de la finition. Les vaches inférieures P–1 et 2 restent malmenées et se valorisent entre 1,50 et 2,00 €.

 

Le commerce reste assez fluide en jeunes bovins charolais, mais la demande italienne commence à ralentir. La modestie de l’offre favorise la fermeté des prix dans les U, à 3,88 € sur le marché de Cholet.