La marchandise d’entrée de gamme destinée à la transformation se vend sans difficulté. Malgré la réduction de l’activité de nombreux abattoirs, les volumes peinent à couvrir la demande dans le secteur de l’aval. Dans les réformes laitières, la tendance reste positive. Sur les marchés, les prim’holsteins P+/O– lourdes se négocient entre 2,60 et 2,65 €. Les vaches P=3 ont des prix compris entre 2,40 et 2,55 € suivant le poids et les abattoirs.
Dans les blondes d’Aquitaine ou les limousines, l’écoulement est un peu plus régulier, mais les tarifs restent inchangés. Il en est de même pour les femelles de qualité bouchère dans les autres races allaitantes. Les charolaises R de moins de 10 ans se sont facilement négociées sur le marché de Cholet, entre 3,55 à 3,70 € avec une moyenne stable à 3,65 €. Les animaux plus âgés ou de moindre conformation se valorisent entre 3,40 et 3,55 €. Les tarifs plafonnent dans les bonnes vaches charolaises lourdes U, leurs prix allant de 3,75 à 4,00 €.