Face aux ensilages précoces des maïs, les disponibilités sont modestes dans les campagnes. La qualité des fourrages aura un impact significatif sur la production laitière, car pour maintenir le niveau des étables, les éleveurs devront apporter plus de compléments, ce qui va faire croître les coûts des productions. Les éleveurs risquent donc de garder plus de vaches et de retarder la mise à la réforme.
Les tarifs de la semaine sont relativement stables pour les réformes laitières, mais on observe toujours des écarts de valorisation entre les abattoirs. Les bonnes prim’holsteins P+/O– de plus de 300 kg se valorisent entre 2,75 et 2,82 €, voire 2,85 € en fonction de l’abattoir (tarifs rendus abattoir). Les vaches P= se négocient entre 2,55 et 2,75 € en fonction du poids et de la finition. Les animaux P–1 ou 2, qui sont peu demandés, partent entre 1,70 et 2,20 €.
La demande se tasse du côté des jeunes vaches charolaises viandées avec une tendance au plafonnement des prix. Dans la marchandise standard, l’activité commerciale reste en revanche assez régulière pour des tarifs qui se maintiennent sans difficulté pour les animaux correctement finis. Les vaches charolaises R de moins de 10 ans et de plus de 400 kg se négocient entre 3,60 et 3,75 €. Les tarifs sont en revanche peu soutenus dans l’entrée de gamme et les vaches en manque de finition avec des prix compris entre 3,10 et 3,50 €.