Sur les marchés, l’activité tourne au ralenti avec de nombreux opérateurs en congés. Le phénomène sera encore plus accentué la semaine prochaine avec la fermeture d’une très grande partie des marchés.

 

Malgré la faiblesse de l’offre, l’activité commerciale se montre assez tendue. Les femelles de qualité bouchère sont peu recherchées, car un grand nombre de boucheries parisiennes ou des grandes métropoles sont fermées. Celles qui travaillent sur les zones de villégiature ont un débit plus régulier ce qui permet un certain équilibre.

 

Les vaches blondes d’Aquitaine U de plus de 500 kg de Cholet se maintiennent avec difficulté entre 4,30 et 5,10 €/kg. Les limousines sont normalement sollicitées, et les tarifs se situent de 4,10 à 4,50 € pour les U et de 3,60 et 4,00 € pour les R.

 

Les transactions sont très calmes du côté des charolaises. Les cours vont de 3,50 à 3,70 €/kg net pour les R de Cholet et de 3.75 à 3,90 € pour les U.

 

En réformes laitières, l’offre et la demande s’équilibrent avec une tendance à la stabilisation des prix. Les bonnes prim’holsteins P+/O- lourdes se vendent de 2,80 et 2,85 €, mais le tri reste marqué dans les vaches P en fonction du poids et de la finition. Les P= lourdes se négocient entre 2,60 et 2,75 €. Les mauvaises vaches manquant de viande et de finition (P-) partent entre 1,70 et 2,20 € en fonction des abattoirs.