Sur les marchés, l’activité commerciale est compliquée dans les femelles de qualité bouchère notamment, les vaches blondes d’Aquitaine. Leurs tarifs se tassent légèrement sur marché de Cholet : les vaches U de plus de 500 kg sont valorisées de 4,30 à 5,05 €/kg net.
Les limousines sont également moins sollicitées, mais les tarifs sont reconduits allant de 4,20 à 4,50 €/kg de carcasse pour les animaux U, et de 3,60 et 4,00 €/kg pour les R.
Les transactions restent très calmes en charolaises ou réformes de choix secondaire convenables. Le repli tarifaire se confirme. Les cours vont de 3,55 à 3,70 €/kg net pour les R de Cholet et de 3,75 à 3,90 € pour les U.
En réformes laitières, la tendance se durcit malgré la faiblesse de l’offre. Les prim’holsteins P+/O– lourdes se vendent entre 2,78 et 2,85 €/kg. Le tri semble plus marqué dans les vaches P= qui se négocient entre 2,60 et 2,75 €/kg en fonction des abattoirs. La pression commerciale reste marquée sur les vaches en manque de finition. Elles se valorisent entre 1,70 et 2,30 €/kg en fonction du poids et des abattoirs.
En jeunes bovins, la demande italienne est plus ferme avec la saison estivale. Les industriels privilégient la production intérieure avec une traçabilité « viande italienne ».
Les tarifs tendent à se raffermir sur le marché de Modène. Les charolais U se négocient entre 4,05 et 4,15 €/kg. Les tarifs des sujets U+/E se situent entre 4,25 et 4,35 €/kg.
La concurrence reste rude à l’importation entre la France et l’Espagne sur le marché. Les prix des jeunes bovins ibériques sont « cassés » en raison du manque de débouchés. En France, les tarifs sont relativement stables en raison des faibles sorties. Les tarifs des charolais U se situent entre 3,75 et 3,85 €/kg.