Sur les marchés de haut de gamme de Cholet, Laissac, Évron, Arras et Charolles, les tarifs sont sensiblement les mêmes que l’an passé, soit de 4,00 à 5,50 €/kg pour les sujets hors classement, de 6,00 à 7,50 €/kg pour les animaux primés, et de 8 à 10 €/kg pour les championnes. La demande des bouchers et de la grande distribution équipée de rayons traditionnels est à la hauteur des espérances des organisateurs.
En réformes allaitantes de choix secondaire, les vaches charolaises de conformation R se placent entre 3,45 et 3,66 €/kg. La moyenne sur le marché de Cholet, où les animaux pèsent souvent plus de 400 kg, est de 3,58 €/kg. Là où les sujets sont plus légers, cette moyenne atteint 3,65 €/kg. Les jeunes animaux R+ ou U– voient leurs cours se tasser entre 3,66 et 3,74 €/kg de carcasse.
Après deux semaines de baisse, la tendance est à la stabilisation des cours des réformes laitières. Les bonnes prim’holsteins P+ ou O– se négocient de 2,50 à 2,56 €/kg, et les P= de 2,20 à 2,45 €/kg suivant le poids. En normandes et en montbéliardes O= ou O+, les prix fluctuent entre 2,90 et 3,10 €/kg.
En jeunes bovins, les tarifs restent positifs sur le marché de Cholet, avec des cours qui se situent autour de 3,80 €/kg pour les charolais U=, et de 3,60 €/kg pour les R=. Les tarifs des blonds d’Aquitaine de moins d’un an sont stables malgré le recul de l’offre. Ils affichent entre 3,80 et 4,15 €/kg en catégorie U, et montent jusqu’à 4,55 €/kg pour les meilleurs.