Le commerce des génisses et jeunes vaches de qualité bouchère reste régulier dans le centre et le sud de la France, alors que les tarifs tendent à plafonner dans l’Ouest.

 

La commercialisation des réformes allaitantes de choix secondaire est normale avec une demande pourtant très ordinaire pour la rentrée. Les vaches charolaises R de moins de 10 ans et de plus 400 kg restent valorisées entre 3,40 et 3,58 €/kg en fonction des régions et surtout des abattoirs. Les plus légères se vendent de 3,20 à 3,35 €/kg alors que les O restent triées et négociées entre 2,90 et 3,10 €/kg en fonction de leur état d’engraissement.

 

Du côté des réformes laitières, les besoins de rentrée ont été comblés par des sorties abondantes. Les bonnes prim’holsteins perdent encore quelques centimes entre 2,55 et 2,60 €/kg, voire 2,65 €/kg pour les livraisons directes dans certains abattoirs. Ces tarifs atteignaient 3,20 €/kg il y a un an.

 

Les prix des normandes et des montbéliardes convenables se situent entre 3,05 et 3,13 €/kg. Ceux des meilleurs montent à 3,20 €/kg. Les vaches maigres se négocient de 2 à 2,50 €/kg.

 

La demande d’animaux de haut de gamme est plus régulière pour le réapprovisionnement des boucheries au retour des vacances, avec des tarifs sensiblement reconduits. Ce secteur d’activité devrait vite se tendre avec les concours d’animaux de haute qualité bouchère qui vont se dérouler à la fin d’août et au début de septembre (Saulieu, Saint-Léonard-de-Noblat, Sancoins, Forges-les-Eaux, Évron…).