Si ce rapport du ministère américain de l’Agriculture a, comme attendu, révisé à la hausse les surfaces de maïs cultivées aux États-Unis, cette augmentation, de 2 % par rapport à 2020 avec environ 375 000 km², est nettement en deçà du consensus des attentes des analystes.

 

« L’USDA (ministère américain) a déçu le marché, publiant en plus des stocks au 1er juin en dessous des attentes », a souligné le cabinet Inter-Courtage jeudi dans une note.

 

En outre, ajoute-t-il, cette petite progression des surfaces de maïs repose essentiellement sur une progression « dans les Dakotas, où les conditions sont très sèches ». Les blés progressent également en surfaces, mais au-dessus des attentes, ce qui peut expliquer une certaine atonie des cours.

 

Ils progressent cependant uniquement en blé d’hiver, « les surfaces de blé de printemps et de blé dur, déjà en baisse par rapport à l’année dernière, sont encore revues à la baisse », souligne Inter-Courtage.

 

Vers 16 heures sur Euronext, la tonne de blé tendre gagnait 3,25 euros sur l’échéance de septembre, à 212,50 euros, et 3,75 euros sur l’échéance de décembre, à 213,25 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 2,25 euros sur l’échéance d’août, à 242 euros, et de 4,75 euros sur l’échéance de novembre, à 208 euros.