La semaine dernière s’est terminée sur un repli des matières premières agricoles, du fait de corrections techniques après la hausse des derniers mois.

 

Le vendredi 20 mai 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 420,75 € (–1,50 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 414 € (–2,25 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs a clôturé à 360,25 € (–3 €) sur l’échéance de juin et à 364,75 € (–3,25 €) sur l’échéance d’août.

 

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Toutefois, le blé repart à la hausse au début de cette semaine. Ce lundi 23 mai 2022, vers 12 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 425,75 € (+5 €) sur l’échéance de septembre et à 415,25 € (–1,00 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs s’échangeait à 364,75 € (+4,50 €) sur l’échéance de juin et à 370,50 € (+5,75 €) sur celle d’août.

Orages bienvenus mais pas suffisants en France

« Les orages actuels sont les bienvenus, mais ne résolvent pas les risques de baisse de la production en France, compte tenu de leur hétérogénéité », insiste Agritel dans une note parue le 23 mai 2022.

 

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Aux États-Unis, le retour de pluies bénéfiques sur les grandes régions de production du HRW (blé d’hiver) fait reculer les cours à Chicago. Le retard des semis de maïs a été partiellement rattrapé grâce à un temps plus sec ces dernières semaines, et les cours américains évoluent peu.

Retard comblé pour les semis américains de maïs

« Même si le retard est encore présent, cette avancée significative laisse espérer que les surfaces attendues seront présentes, estime La Coopération agricole métiers du grain dans une note parue le 20 mai 2022. À noter que les conditions chaudes et humides sont particulièrement favorables aux semis déjà réalisés. »

 

Du côté de l’Ukraine, selon son ministre de l’Agriculture, le pays « pourrait semer cette année 190 000 ha de blé de printemps, 900 000 ha d’orges de printemps et 3,9 millions d’hectares de maïs. Cela représenterait donc environ 25 % des surfaces de printemps inférieures à l’an passé », écrit Agritel.

 

De son côté, l’Inde assouplit ses dispositions de restrictions à l’exportation. « La situation demeure néanmoins assez confuse sur le volume qui serait au final accordé à l’exportation », note le cabinet de conseil.

 

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