Elles sont « prêtes à adapter leurs pratiques pour apporter encore plus de transparence sur leurs activités, mais rappellent leur opposition à une séparation capitalistique du conseil et de la vente », explique Coop de France dans son communiqué.
« L’accompagnement technique de leurs adhérents est une des missions premières des coopératives qui permet notamment d’assurer le lien essentiel entre les attentes des consommateurs/citoyens et les agriculteurs au travers des cahiers des charges de leurs clients. Elles ne peuvent donc accepter d’y renoncer, y compris quand elles ont par ailleurs une activité d’achat d’approvisionnement pour le compte de leurs adhérents. »
« Cette interdiction serait non seulement la négation d’une de leur mission, mais également en contradiction avec le dispositif des CEPP qui pose pour principe que les distributeurs préconisent des méthodes de protection des plantes auprès des agriculteurs. Cet outil au service du plan Ecophyto serait ainsi abandonné de fait. »
(1) certificats d’économie de produits phytopharmaceutiques.