Fréquente depuis 2016, la bactériose touche essentiellement les pois d’hiver. Il s’agit d’une maladie due à Pseudomonas syringae, une bactérie qui peut se conserver sur les semences mais qui est aussi présente dans l’environnement (sur débris de cultures, repousses de pois ou d’autres espèces). Disséminée par le vent et la pluie, elle se maintient à la surface des plantes sans poser de problème. Elle devient, en revanche, pathogène lorsqu’elle pénètre dans les plantes par des blessures, souvent à la suite du gel.
« Autre caractéristique de la bactériose, elle a un pouvoir glaçogène et favorise ainsi le gel des plantes à des températures qu’elles supportent habituellement », précise Terres Inovia. C’est pourquoi, s’il n’existe aucune méthode de lutte. L’institut conseille de ne pas semer les pois d’hiver trop tôt et de choisir des variétés résistantes au froid.
Différentes solutions en application foliaires sont testées et Terres Inovia a le projet, à partir de 2022, de travailler sur la diversité de cet agent pathogène et sur la résistance variétale.
C. F.