, malgré la révision à la baisse, la production augmenterait de 30 % par rapport à la récolte réduite de 2018 et serait légèrement supérieure à la moyenne de 2014 à 2018. Les conditions climatiques favorables du printemps ont permis une charge élevée des arbres. Néanmoins, l’avance initialement prévue de début de récolte est effacée par le climat frais de mai.
Dans le Languedoc et le Roussillon, la production est prévue supérieure de 14 % à celle de 2018. La récolte a débuté à la fin de mai, en retard d’une semaine par rapport aux prévisions initiales. Les surfaces sont estimées stables cette année, après une augmentation régulière ces dernières années.
Dans la Région Paca, la production est également attendue en hausse sur un an. La majorité des fruits sont de petits calibres. La floraison a été groupée et abondante. Les surfaces en production reculeraient sur un an, remplacées par d’autres cultures.
La grêle a causé des pertes élevées
Dans la vallée du Rhône, le potentiel de production est estimé en baisse de 15 % depuis la prévision au 1er juin. L’épisode exceptionnel de grêle du 15 juin a occasionné des pertes élevées aux vergers de la Drôme, de l’Isère et de l’Ardèche, même ceux protégés par des filets. La production régionale reste néanmoins supérieure (+50 %) à celle exceptionnellement réduite de 2018.
Auparavant, la charge des arbres a été importante, ce qui a nécessité un éclaircissage proportionné. Le climat frais de mai a occasionné un retard d’une semaine comparé à l’année précédente. Les conditions climatiques de printemps ont été favorables à la floraison.
En juin, les prix de l’abricot sont inférieurs à la moyenne des années 2014 à 2018.