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« Les bassins de la façade ouest du pays ont été les plus touchés », explique le ministère.
En revanche, les épisodes caniculaires de juin et juillet « ont affecté de manière plus prononcée certains départements du Midi, comme le Gard, l’Hérault ou le Var, occasionnant des brûlures de grappe et des pertes de production », indique-t-on de même source.
Les sols à sec
Autre conséquence de la sécheresse, « la réserve en eau des sols, déjà déficitaire au 1er juillet […] , s’est amenuisée tout au long de l’été », ajoute le ministère. L’aggravation de cette sécheresse jusqu’aux vendanges, associée à des températures élevées, « accentue la baisse de production, notamment dans les bassins viticoles méditerranéens ».
Seul avantage de la canicule, « la pression des maladies a été modérée dans la plupart des vignobles, comparée à 2018 », selon ce bilan dressé au 1er octobre, date à laquelle les vendanges étaient déjà bien entamées, voire presque terminées dans les vignobles méditerranéens.