, les superficies nationales en chicorée d’hiver de la campagne de 2021-2022 seraient de 747 ha, en baisse de 9 %, soit une nouvelle baisse de 12 % après celle de la campagne précédente. A l’instar de la période estivale, la perte d’assolement en hiver est plus importante pour la variété scarole (–16 %) que frisée (–4 %).
Le ministère de l’Agriculture estime la production de chicorée d’hiver de la campagne de 2021-2022 à 30,6 millions de têtes, en diminution de 12 % sur un an et de 31 % par rapport à la moyenne sur cinq ans. Sur l’ensemble de la campagne (été + hiver), la baisse serait plus forte, de 15 % par rapport à 2020-2021 et de 35 % par rapport à la moyenne de 2016-2020, à 54,5 millions de têtes.

Le cours des chicorées d’hiver proche de la campagne précédente
Toujours selon le ministère, après une campagne d’été en 2021 marquée par la fermeté des prix, liée à la réouverture de la restauration hors domicile, la campagne d’hiver de 2021-2022 se caractérise par une correction à la baisse à compter du mois de novembre 2021. De novembre à février 2022, les prix à la production des chicorées d’hiver sont alors très proches de ceux de la campagne précédente et de la moyenne quinquennale. En mars 2022, proche du terme de la campagne d’hiver, les prix à la production se redressent, supérieurs de 14 % sur un an et de 7 % sur la moyenne quinquennale.

Dans le contexte du recul des récoltes d’hiver, les importations de chicorée augmentent fortement (+50 % en cumul de décembre 2021 à février 2022), contribuant à contenir les prix sur la période