Selon la Confédération paysanne, plus de 600 personnes ont participé au défrichage de ces deux hectares acquis par ses propriétaires via un montage sociétaire. L’objectif était de dénoncer l’accaparement du foncier agricole pour « le seul profit de quelques spéculateurs », et de remettre ces terres en production.

« Un propriétaire a des obligations »

La Confédération paysanne assure que des propositions d’achat/location ont été faites aux propriétaires, soit par des agriculteurs déjà installés ou des porteurs de projets. Dans ce département où le manque de foncier, notamment viticole, est criant, aucune de ces offres n’a pourtant abouti.

 

La journée s'achève, l'AG de décision pour la suite et notre travail de remise en état des terres aussi !

Cette action n'est qu'un début : dans le Jura comme ailleurs, nous continuerons à reprendre les terres aux spéculateurs pour la rendre aux paysan-ne-s !pic.twitter.com/TmDrj6a658

— Les Soulèvements de la Terre (@lessoulevements) January 29, 2022

« Un propriétaire de foncier agricole a des obligations juridiques, souligne Steve Gormally, porte-parole du syndicat dans le Jura. Il ne peut pas bafouer le droit d’exploiter ou le droit d’usage. Le fait que la question du foncier agricole figure dans la quasi-totalité des programmes des candidats à la présidentielle, confirme qu’il s’agit d’un sujet de société. »