Quelques solutions plus discrètes font de la résistance sur le marché de l’andainage. C’est le cas des andaineurs à peignes, qui reprennent le principe des râteaux faneurs d’antan. Ces outils soulèvent le fourrage grâce à une rangée de dents qui n’entrent en contact que très brièvement avec le sol. Comme le fourrage est soulevé en douceur, l’intégrité des feuilles est préservée et il n’y a pas d’altération mécanique de ces dernières, contrairement à une solution à rotor où le fourrage est projeté. Ce type d’andaineur se destine donc aux cultures très fragiles. Le revers de la médaille de la qualité, c’est le débit de chantier, nettement plus faible qu’avec les autres solutions disponibles sur le marché. Même les andaineurs les plus larges ne dépassent pas les 3 ha/h. En revanche, le tarif du chantier est compétitif puisqu’il se situe autour de 10 €/ha.
Pour les petites structures
Il existe toutefois un outil encore moins coûteux à l’achat comme à l’utilisation : le faneur-andaineur. Cette machine polyvalente permet de faner et réaliser un andainage central ou latéral, en inversant le sens de rotation des rotors. Conçue pour les petites structures, elle ne nécessite qu’une vingtaine de chevaux à la prise de force. Déclinée en versions 3 ou 3,5 m, elle offre un débit de chantier très faible mais peut évoluer dans des parcelles escarpées. En revanche, ce type de machine ne convient pas aux récoltes fragiles.
