En 2024, les ventes d’alternatives végétales en France ont augmenté de 8,8 % en valeur et de 5,1 % en volumes pour une valeur de 537 millions d’euros en 2024. Ces chiffres sont tirés d’une étude du think-thank The Good Food Institute Europe qui promeut les alternatives à la viande, publié en juin 2025. Le rapport a couvert six pays : la France, l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Espagne et le Royaume-Uni.

Sont concernées cinq catégories d’alternatives végétales : les boissons végétales (jus d’avoine, de soja…), les produits laitiers (faux fromages, yaourt et crème) et la viande au rayon frais (galette de soja, tempeh, équivalents végétaux à la saucisse et aux lardons). Ces chiffres ne comptent pas les ventes dans la restauration hors domicile.

« Les cinq catégories d’alternatives végétales figurant dans ce rapport ont connu une hausse en termes de valeur des ventes, de ventes unitaires et de volume des ventes entre 2023 et 2024, surpassant le pourcentage de croissance de leurs équivalents d’origine animale », observent les auteurs du rapport. Mais le poids des alternatives végétales sur le marché reste « relativement faible », nuancent-ils.

Ces dernières « sont systématiquement plus chères au kilogramme que leurs équivalents d’origine animale » en particulier pour le fromage : 16,5 €/kg en végétal, contre 11,6 €/kg d’origine animale.

Boissons végétales majoritaires

Les parts des ventes en valeur pour chacune des catégories de produits ne varient pas. Les boissons restent majoritaires dans les ventes avec un marché français à 225 millions d’euros, devant les alternatives à la viande (156 millions d’euros) et au yaourt (102 millions d’euros). Les consommateurs sont moins friands des alternatives à la crème (43 millions d’euros) et au fromage (12 millions d’euros).

Substitut au fromage en hausse

En revanche, ce dernier créneau a connu la plus forte hausse en 2024. Le volume de vente des alternatives au fromage a affiché « un bon de plus de 19,5 % entre 2023 et 2024, même si cette catégorie reste modeste et émergente ». Viennent ensuite les substituts aux viandes avec une hausse de 12 % en volume, puis les équivalents de crème (+11,3 %) et, dans une moindre mesure, les boissons végétales (+4,5 %) et les alternatives au yaourt (+2,8 %).