Les abattages de chevaux ont continué de baisser en 2023. Selon l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) avec le concours de FranceAgriMer, ils s’établissent en dessous de 1 000 tonnes-équivalent carcasse (tec) à 991 tec, soit 9 % de moins qu’en 2022. En nombre de têtes, les abattages se chiffrent à 3 557 animaux, en 2023, soit 325 de moins qu’en 2022.
Les atouts de la viande de cheval (15/03/2024)
Consommation toujours en berne
La consommation française totale de viande de cheval, mesurée par bilan, a poursuivi son déclin l’an passé. La baisse est de 9,5 % par rapport à 2022. « Mais l’érosion semble ralentir depuis trois ans », indique l’IFCE-Observatoire économique et social du cheval. La consommation des ménages à domicile a dégringolé de 21 % en 2023 par rapport à 2022 et le nombre de foyers acheteurs poursuit son repli régulier. Il était à 5,2 % en 2023, contre 6,9 % en 2022, 7,1 % en 2021, 8,1 % en 2020.
Le prix de détail a par ailleurs peu évolué en 2023, année ayant pourtant connu une forte inflation. Le tarif moyen s’affiche à 19,77 €/kg, soit 0,9 % de plus qu’en 2022. Si la viande de cheval est la plus chère, c’est aussi celle qui a le plus de pièces à griller, plus onéreuses que les morceaux à bouillir.
Solde commercial déficitaire
Du côté du commerce, la tendance est à la stabilisation des échanges extérieurs. « Mais le solde de la balance commerciale française reste déficitaire, indique l’IFCE-Observatoire économique et social du cheval. Les exportations françaises de chevaux vivants destinés à la boucherie progressent (5 447 équidés, soit +7 % par rapport à 2022). Dans ce contexte de consommation intérieure en berne, les importations en vif et en viande reculent. »