« Les agriculteurs ne doivent en aucun cas pâtir des difficultés budgétaires actuelles », alerte Marianne Dutoit, présidente de la Fédération nationale du cheval (FNC) dans un communiqué du 23 octobre 2025.

Le ministère de l’agriculture a en effet annoncé que le budget de la filière équine serait amputé de 46 % en 2026. « Nous sommes bien conscients des difficultés du pays et que tout le monde va devoir mettre la main à la poche, indique la responsable. Mais autant que l’on consacre l’ensemble de l’argent qui reste à des actions qui ont des répercussions sur les fermes », insiste-elle, précisant que la situation des éleveurs est catastrophique. La filière souffre de la crise. Le budget des ménages est de plus en plus contraint, et la somme qui reste pour le sport ou les loisirs est de plus en plus réduite.

La présidente de la FNC met en avant le travail de la filière sur le bien-être animal. Or, celui-ci demande des investissements et une part de ce budget serait la bienvenue. « Mais nous n’avons jamais la possibilité d’avoir de l’argent pour des actions spécifiques cheval, tempête-t-elle. Alors qu’on a jamais eu autant de collaborateurs dans la filière du cheval. » Pour la responsable, le fonctionnement de la filière est une bonne chose, à condition qu’il n’engloutisse pas le budget. « Et d’autant plus que cela n’a pas permis de structurer la filière, jusqu’à maintenant, ajoute-t-elle. Les actions qui doivent être aidées doivent être celles qui amènent de la valeur ajoutée sur nos fermes. »

Quant à la recherche, l’aide au projet doit être accordée si celui-ci impacte le développement de la valeur ajoutée.