Au 22 octobre 2025, le Réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine rapporte que 60 cas équins de fièvre de West Nile en France ont été détectés. La maladie s’étend vers le nord. Sept nouveaux départements ont recensé la maladie cet automne. Il s’agit de la Haute-Garonne, du Loiret, de l’Oise, de Paris, du Val-de-Marne, du Vaucluse et des Yvelines.

Le nombre de cas humains progresse également. Il s’élevait à 48 au 13 octobre et concernent désormais quinze départements. Parmi les nouveaux départements ayant recensé des cas humains, il y a l’Ardèche, la Seine-Saint-Denis, le Puy-de-Dôme, le Val-d’Oise, Paris, le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine et les Yvelines.

Le Respe rappelle que « même si un cheval est porteur d’anticorps (positif), il ne représente aucun danger pour l’Homme ni pour ses congénères, car il constitue un « cul-de-sac épidémiologique » : « le virus ne peut pas se transmettre directement entre chevaux ou vers l’humain ».

Mise en place des mesures de protection

Dans ce contexte, le Respe appelle à la vigilance et recommande de mettre en place des mesures de protection des équidés. Il s’agit :

  • de la vaccination dans les départements concernés par la circulation du virus ;
  • d’éviter de sortir ses animaux tôt le matin ou à la tombée de la nuit alors que les moustiques sont les plus actifs.
  • d’installer des moustiquaires…

La protection des chevaux passe aussi par la lutte contre les moustiques, tant adultes que larves en supprimant ou réduisant les zones d’eau stagnante favorisant la prolifération des larves de moustiques (seaux, bâches, ornières, zones de piétinement, pots de fleurs, etc.)

Une désinsectisation régulière des moyens de transport dans les zones où la circulation virale est importante.

Enfin, « un suivi de température peut être mis en place dans les zones à risque et/ou structures où des cas sont suspectés ou confirmés», indique le Respe.