Les confinements et déconfinements ont conduit à de fortes variations des abattages de vaches laitières et allaitantes. Mais lissés sur les onze premiers mois, les effectifs abattus restent quasi stables (- 0,2 % par rapport à 2019).
Le steak haché a le vent en poupe
La consommation à domicile, qui s’est massivement orientée vers le haché, a provoqué un déséquilibre en mars. Les engagements pris pour revaloriser le haché ont permis ensuite une remontée rapide de la cotation de la vache R, qui s’est maintenue 20 centimes au-dessus de la moyenne de 2019.
Celle de la vache P a suivi la même tendance (+ 10 cts), tandis que le cours de la vache O est resté similaire à celui de l’an passé.
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En jeunes bovins (JB), le repli des exportations vers l’Allemagne, l’Italie et la Grèce, couplé à l’arrêt quasi total de la restauration, a entraîné un surstock en ferme allant jusqu’à 12 000 têtes. En novembre, les effectifs de 20 à 24 mois sont supérieurs de 10 % par rapport à 2019. Durant les neuf premiers mois de 2020, les abattages ont reculé de 1,6 %.
Depuis mars, les cours des JB R et U sont dégradés (- 20 cts par rapport à 2019). Le veau de boucherie a subi le même sort, avec des abattages en baisse de 4 % pour la même période. Le repli des mises en place a permis une remontée des cours à partir de septembre.