Les abattages de gros bovins de boucherie reculent légèrement en janvier 2025 par rapport à la même période en 2024. Ils baissent de 0,7 %, selon Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture. Mais derrière cette moyenne, se cache une chute de l’activité concernant les jeunes bovins, et une remontée pour les vaches et génisses.

8,4 % de moins qu’en 2024

En janvier 2025, 67 340 gros bovins mâles ont été abattus, selon les chiffres diffusés le 28 février 2025 par Agreste dans sa note d’Infos rapides. C’est 8,4 % de moins qu’en janvier 2024 et 10,1 % en dessous du niveau de la moyenne quinquennale de 2020-2024 pour le premier mois de l’année.

À l’inverse, les abattages de vaches et génisses ont progressé. 59 450 vaches allaitantes ont été livrées dans les abattoirs en janvier 2025. C’est 4,5 % de plus qu’en janvier 2024, mais 4,1 % en dessous de la moyenne quinquennale. La marche est un peu moins haute pour les vaches laitières (+1,2 % sur un an, –8,8 % par rapport à la moyenne sur cinq ans) et les génisses (+2,5 %, –2,2 %).

Évolution des abattages de gros bovins de boucherie en France.(source : Agreste)

Toujours moins de veaux de boucherie

Quant aux veaux de boucherie, leurs abattages s’affichent à 81 800 têtes en janvier 2025. Cela représente un décrochage de 6,5 % par rapport à janvier 2024 et de 17 % par rapport à la moyenne de 2020-2024.

Les abattages totaux de bovins, c’est-à-dire de gros bovins et veaux de boucherie, ont porté sur 327 910 têtes en janvier 2025. C’est 2,2 % en dessous du niveau de janvier 2024 et 9,6 % en dessous de la moyenne quinquennale de 2020-2024 pour ce premier mois de l’année.