En décembre 2024, les abattoirs ont reçu 252 000 gros bovins de boucherie. L’activité d’abattage dépasse donc de 4,3 % celle de décembre 2023, mais reste inférieure de 3,7 % à sa moyenne quinquennale sur la période de 2019 à 2023.
Forte hausse pour les vaches laitières
« Les abattages de vaches laitières enregistrent la hausse la plus forte : +7,7 % », souligne Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note d’Infos rapides publiée le 31 janvier 2025. Avec 70 000 têtes, ils chutent toutefois de 7,5 % par rapport à leur moyenne quinquennale de 2019 à 2023.

À 58 000 têtes, les abattages de vaches allaitantes progressent de 2 % entre décembre 2023 et 2024. Ceux de génisses aussi, de 1,8 %, à 47 000 têtes. Dans les deux cas, ils accusent une nette baisse par rapport à leur niveau moyen de 2019-2023 pour ce dernier mois de l’année : –5,3 % et –2,1 % respectivement.
Les gros bovins mâles enregistrent également une progression de leurs abattages : de 4,5 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 77 000 têtes. L’activité dépasse légèrement sa moyenne quinquennale (+0,4 %).
« Les abattages de veaux de boucherie poursuivent leur repli par rapport à 2023 (–3,8 %) et par rapport à la moyenne quinquennale (–14,0 %), complète Agreste. Sur l’ensemble de l’année 2024, les abattages de gros bovins restent inférieurs de 6,6 % à la moyenne quinquennale et de 13,7 % pour les veaux de boucherie. »