« Le nombre de porcins abattus est en léger repli sur un an (–0,7 %) mais reste nettement inférieur à la période moyenne de 2019 à 2023 (–6,5 %) », indique Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans une publication datée du 27 septembre 2024.

« À 95 kg par carcasse en moyenne, le porc charcutier s’alourdit, dépassant de 1 kg celui de l’an dernier (+1,1 %) », ce qui permet de compenser partiellement la baisse des abattages en têtes, ajoute Agreste. Plus en détail, le recul des abattages est davantage marqué pour les coches et les verrats (–5,3 % sur un an) que pour les porcelets (–1,5 %) et les porcs charcutiers (–0,6 %).

2,20 euros le kilo

S’il baisse de 2,29 €/kg en juillet 2024 à 2,20 €/kg en août, soit –4 % sur un mois, le cours moyen du porc français « demeure soutenu ». Il dépasse de 17,3 % le niveau moyen de la période de 2019 à 2023. En Europe aussi, la tendance est baissière, mais les cours restent soutenus en Espagne et en Allemagne, dans un contexte d’offre limitée.

En juillet, l’indice du prix de l’aliment pour porcins a gagné 0,6 point sur un mois, dépassant de 2,9 % le niveau moyen de la période de 2019 à 2023.

La consommation de porc se redresse

Toujours en juillet, la consommation de viande de porc se redresse de 0,9 % sur un an. Elle augmente depuis le mois d’avril, retrouvant quasiment les niveaux de la moyenne quinquennale (2019-2023), observe Agreste.

Le déficit extérieur de viande se réduit en volume tandis qu’il s’accroît en valeur. Il passe ainsi à –4,6 milliers de tec (tonnes-équivalent carcasse), contre –6,9 milliers de tec en juillet 2023, « conséquence d’une hausse des exportations plus importante que celle des importations ».