En décembre 2022, les abattages d’agneaux reculent pour le huitième mois consécutif tandis que ceux d’ovins de réforme augmentent de nouveau sur un an, relève Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’infos rapides publiée le 27 janvier 2023.

Les abattages d’agneaux restent en repli

En décembre 2022, les abattages d’agneaux sont en repli de 6,6 % en têtes sur un an, et de 9,1 % par rapport à la moyenne de 2017 à 2021. C’est le huitième mois consécutif de baisse. Dans le même temps, les abattages d’ovins de réforme progressent de 3,2 % sur un an, dépassant pour la septième fois, depuis le mois de juin, leur niveau de 2021. Au total, le nombre d’ovins abattus recule de 5,4 % sur un an.

© Agreste - En décembre 2022, les abattages d'agneaux reculent pour le huitième mois consécutif, relève Agreste.

Les achats stimulent les importations de viande ovine

Avec une offre d’animaux en retrait, le cours de l’agneau reste élevé. En moyenne sur le mois de décembre, il s’établit à 8,55 €/kg, soit 52 centimes de plus qu’il y a un an. Cela équivaut à une hausse de 1,57 euro par rapport à sa moyenne quinquennale.

En novembre, les importations d’ovins vivants, de nouveau en repli, chutent de 34,2 % par rapport à l’an dernier. En revanche, dans le contexte de l’arrivée sur le marché des agneaux issus des bassins laitiers, les exportations françaises augmentent de 70,9 %, les agneaux contribuant aux deux tiers de cette hausse.

Les importations de viande ovine destinée au marché français sont en hausse de 3,1 % sur un an, portées par les achats en provenance du Royaume-Uni (+12 %) et de Nouvelle-Zélande (+22 %).

© DGDDI - Les achats du Royaume-Uni et de la Nouvelle-Zélande stimulent les importations de viande ovine destinée au marché français selon Agreste.

Le coûtde l’aliment pour ovins reste élevé. Il dépasse de 29,2 % son niveau de novembre 2021 et de 47 % sa moyenne quinquennale.