Avec plus de 1,88 milliard de litres en juillet 2024, « la collecte de lait de vache progresse sur un an (+1,2 %), après une hausse de 2,4 % en juin », constate Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides diffusée le 13 septembre 2024.
Le lait de chèvre à contre-courant
En cumul depuis le début de l’année 2024, la collecte française de lait de vache s’établit à 13,96 milliards de litres. Elle progresse ainsi de 1,3 % par rapport à l’an passé. Dans le détail, la part du lait bio s’élève à 5,1 % de la collecte totale, soit une baisse de 0,3 point sur un an. La part de lait AOP/IGP atteint 16,3 %.
De son côté, la collecte de lait de chèvre recule de 2,9 % entre juillet 2023 et juillet 2024, après un retrait 3,0 % en juin (48 192 000 de litres). À l’inverse, la collecte de lait de brebis bondit de 5,3 % en glissement annuel (15 331 000 de litres en juillet 2024).
Dans l’Union européenne, la collecte de lait de vache progresse de 1 % entre juin 2023 et juin 2024. Si elle est stable sur un an en Allemagne, elle est en hausse de 2,4 % en France. « Elle progresse nettement en Italie et en Pologne, plus faiblement en Espagne. À l’inverse, elle recule aux Pays-Bas et en Irlande », rapporte Agreste.
Légère hausse des prix du lait
À 461 euros les 1 000 litres en juillet 2024, le prix du lait de vache conventionnel à teneurs réelles augmente légèrement sur un an. Il reste néanmoins à un niveau inférieur à celui de 2023 en cumul des sept premiers mois de l’année.
En parallèle, le prix du lait bio se stabilise entre juillet 2023 et juillet 2024, à 516 euros les 1 000 litres.
Envolée des fabrications de produits frais
Toujours en juillet, les fabrications de produits frais français sont en forte augmentation sur un an, à l’instar des yaourts et desserts lactés (+12 %) ainsi que des crèmes conditionnées (+9 %).
Du côté des fromages, les fabrications sont également orientées à la hausse, notamment celles des fromages à pâte persillée (+13 % sur un an) et à pâte filée (+13,3 %). Dans l’ensemble, les hausses des autres familles de fromages se situent entre 4,2 % et 8,8 %. « La progression est toutefois beaucoup plus faible pour les fromages à pâte pressée cuite, pénalisés par le recul de l’emmental », souligne Agreste.