« La collecte néo-zélandaise a été seule à tirer les volumes mondiaux à la hausse en avril 2023 », rapporte FranceAgriMer dans sa note de conjoncture sur le lait de vache du 4 juillet 2023. Même en période de baisse saisonnière, la collecte laitière au pays des kiwis a grimpé de 6,8 % par rapport à avril 2022.
La croissance moyenne des grandes zones exportatrices de produits laitiers (Amérique du Nord, Union européenne et Océanie) s'affiche à 0,6 % par rapport à avril 2022, plaçant la Nouvelle-Zélande sur la première marche du podium.
L’Europe à la traîne
Sur le Vieux Continent, la production laitière a progressé moins fortement. « La collecte s’est nettement ralentie en avril, note FranceAgriMer. En effet, les volumes n’ont progressé que de 0,3 % alors qu’ils étaient en hausse de près de 1 % au premier trimestre ».
En France, la collecte baisse de 2,1 % sur un an en avril 2023. L’Italie et l’Irlande accusent également un repli des volumes. A l'inverse, la production laitière en Allemagne et aux Pays-Bas semble pour le moment insensible à la baisse du prix du lait moyen européen. Celui-ci a pourtant chuté de 28 €/1 000 litres, pour s’établir à 489,70 €/1 000 litres.
FranceAgriMer dépeint également des échanges mondiaux peu dynamiques, hormis pour la Nouvelle-Zélande. « Les envois néo-zélandais de poudre grasse sont repassés au-dessus de leurs niveaux de 2022 en avril et en mai 2023. » Cela est notamment dû à une amélioration des importations chinoises de poudre grasse, qui sont repassées « au-dessus de leur niveau de 2022, tout en restant assez faibles ».