Avec le même nombre de jours ouvrés qu’en 2024, 1 577 100 tonnes d’aliment du bétail, mash inclus, sont sorties des usines des industriels de la nutrition animale en mars 2025. C’est, 02 % de plus qu’en mars 2024. C’est ce qu’observent La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia dans leur note mensuelle de conjoncture publiée le 28 avril 2025.

Des écarts entre les filières

« Chez les bovins, la production d’aliments augmente de 1,2 %, tirée notamment par les […] vaches laitières (+ 1,7 %) », observent les deux organisations. Elle atteint 355 300 tonnes, dont 254 200 tonnes pour les vaches laitières et 101 100 pour les autres bovins. Cette catégorie accuse un léger recul de ses volumes : –0,2 %.

Les fabrications de mash augmentent également, de 2,8 %, pour s’établir à 95 200 tonnes. Quant aux ovins et caprins, la situation est contrastée : à 75 400 tonnes, les volumes sont proches de la stabilité (+0,1 %). Dans le détail, ceux destinés aux ovins bondissent de 9,5 % alors que ceux pour les caprins reculent de 1,3 %.

Poursuite de la baisse pour les porcins

« Pour les porcins, la production poursuit sa baisse amorcée les mois précédents. Ce repli (–2,2 %) est général. » Les tonnages d’aliments destinés aux porcelets reculent de 1,7 % à 44 700 tonnes, ceux pour les truies de 4,7 % à 5 200 tonnes, et ceux pour les porcs en engraissement de 1,8 % à 229 500 tonnes.

La production d’aliments pour volailles est stable à 656 800 tonnes (+0,3 %), mais avec des écarts entre filières. Les tonnages pour poulets augmentent de 3,8 % à 275 200 tonnes, et ceux pour les dindes de 1,2 % à 70 500 tonnes. En revanche, ceux destinés aux pondeuses reculent de 0,9 % et ceux pour les palmipèdes de 7,9 %.

Parmi les autres espèces, la baisse des tonnages se poursuit pour les lapins (–8,2 %, 15 200 tonnes) et les aliments d’allaitement (–2,9 %, 20 500 tonnes). La production destinée aux équins progresse légèrement (+2,9 %), ainsi que celle pour les poissons (+2,8 %). Enfin, la production d’aliments d’allaitement recule de 2,9 %.

Un début d’année en léger retrait

Sur les trois premiers mois de 2025, la production d’aliments composés s’établit à 4 776 800 tonnes en France. Elle recule de 0,1 % par rapport au premier trimestre de 2024. Les tonnages pour bovins augmentent de 0,7 %, (1 087 600 t), ceux pour les ovins et caprins de 2,5 % (218 400 tonnes). À l’inverse, les volumes diminuent de 1,6 % pour les porcins (1 002 600 tonnes) et de 0,2 % pour les volailles (1 976 500 tonnes).