Selon une note d’Infos rapides publiée le 19 août 2025 par le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste, la production française de pêches, nectarines, brugnons et pavies reculerait de 8 % en 2025 par rapport à 2024. D’après les estimations au 1er août 2025, elle s’établit à 218 000 tonnes, un chiffre qui reste quasiment égal la moyenne de la période allant de 2020 à 2024.
Toutes les régions sont concernées par cette baisse, mais la plus touchée est la Vallée du Rhône. « Violents orages en juin, chutes de fruits en mai, gel en mars et réduction des surfaces impactent la production, estimée en nette baisse sur un an (–19 %) et par rapport à la moyenne de 2020 à 2024 (–13 %) », indique la note. S’ajoute la canicule de juillet qui a « freiné le grossissement des fruits en améliorant leur qualité ». 30 600 tonnes ont été produites au total sur la région.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et en Occitanie, la production recule également mais dans une moindre mesure, respectivement 4 % et 7 % sur un an. En Paca, les fruits ont été victimes « [du] gel et [d]es pluies printanières, suivis d’attaques de cloque et de pucerons ». En Occitanie, c’est surtout la baisse des surfaces (8 % en un an) qui pénalise la récolte. En France, la surface de production, 10 400 hectares en 2025, diminue de 6 % en un an et de 8 % par rapport à la moyenne quinquennale de 2020 à 2024.
Les prix des pêches demeurent fermes, grâce à une demande importante et « une concurrence espagnole limitée ». « En juillet 2025, ils progressent de 30 % sur un an et de 18 % par rapport à la moyenne de 2020 à 2024 », précise Agreste.