Si du côté des bovins le gain en productivité, de l’ordre de 60 kg par animal en 2018, permet de contrebalancer la baisse du nombre de vaches en production (–0,4 % de lactations par rapport à 2017), le secteur des petits ruminants a réussi à concilier hausse des rendements laitiers avec bonne dynamique d’installations et renflouement des cheptels.

 

La concentration des élevages bovins se poursuit. Désormais, ce sont 45,1 % des élevages qui enregistrent plus de 60 lactations à l’année contre 40 % en 2017. Les vaches laitières suivies au CL en 2018 ont produit en moyenne 8 466 kg de lait, à taux butyreux et protéique constants d’une année sur l’autre (39,8/32,4 g/kg). La durée moyenne de lactation reste également stable autour de 332 jours. À noter toutefois que les problématiques liées aux cellules ont reculé : la part de lactations avec l’ensemble des contrôles inférieurs à 300 000 cellules (47,8 %) a atteint son niveau le plus haut depuis 2004.

 

Du côté des caprins, le nombre de chèvres en production et le nombre d’élevages ont respectivement augmenté de 2,4 % et 1,5 % entre le 31 décembre 2017 et la fin de l’année 2018. La part des gros troupeaux (> 250 lactations) s’est stabilisée à hauteur de 23,8 % des élevages français. Les livraisons ont grossi de 11 kg par lactation, à taux constants (37,1/33), portant la productivité des animaux à 964 kg sur une moyenne de 319 jours (+7 jours par rapport à 2017).

 

Les chiffres sont similaires en brebis : +1,2 % de nouvelles installations et +2,2 % de brebis ayant mis bas sur l’année 2018. La production laitière moyenne a augmenté de 5,6 litres par lactation par rapport à 2017 et atteint les 284,2 litres en 167 jours pour les élevages adhérents au CL. L’augmentation de la productivité est d’autant plus importante en race lacaune (+11,8 litres par lactation).