8 707 kg

C’est le niveau moyen des lactations de vaches laitières enregistrées par le Contrôle laitier pour l’année 2020.

« En 2020, 34 793 exploitations ont fourni 2 200 652 lactations qualifiées. Avec un recul de 5,2 % du nombre d’exploitations et de 5,7 % des lactations qualifiées, ces chiffres confirment la tendance observée depuis plusieurs années », renseigne la synthèse publiée par l’Institut de l’élevage (Idele), en collaboration avec France Conseil Élevage (FCEL).

 

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Un fait inquiétant, mais à modérer au vu des évolutions apportées aux résultats du contrôle laitier (CL) bovin en mars 2020. La non-qualification des lactations ayant eu moins de 3 contrôles élimine désormais les lactations courtes. Cette mesure est à l’origine de plus de la moitié des disqualifications à l’échelle nationale. Son impact « sur le nombre de lactations qualifiées et sur les résultats moyens […] devra être évalué au cours des prochaines années ».

Une lactation moyenne de 339 jours

Les lactations brutes qualifiées en 2020 se sont en moyenne étendues sur 339 jours (+4 jours par rapport à 2019), pendant lesquels 8 707 kg de lait ont été produits (+261 kg par rapport à 2019). Ce haut niveau de production s’explique notamment par la domination de la race prim’holstein dans les effectifs suivis (65 % des lactations analysées).

 

Sur cette seule race, la lactation brute type s’élève à 9 495 kg produits en 348 jours. Vient ensuite la montbéliarde (18 % des lactations), avec 7 503 kg de lait en 317 jours. La normande est la troisième race la plus représentée au contrôle de performances, avec 8 % des lactations brutes qualifiées. Elle produit en moyenne 6 835 kg de lait en 333 jours.

Un lait de qualité

Dans le même temps, toutes races confondues, les taux moyens augmentent et atteignent 40,5 g/kg pour le taux butyreux (+0,4 g/kg par rapport à 2019) et 32,8 g/kg pour le taux protéique (+0,3 g/kg par rapport à 2019).

 

Parmi les races comptabilisant plus de 8 000 lactations qualifiées en 2020, la palme du meilleur taux de matière utile revient à la jersiaise (95,2 g/kg), suivie de la normande (77,7 g/kg) et de la pie rouge des plaines (77,1 g/kg).

 

« L’amélioration de la situation cellulaire observée depuis plusieurs années se confirme, ajoute l’Idele. Les proportions de lactations avec une numération cellulaire de l’ensemble des contrôles inférieure à 300 000 cellules et celle des lactations comptant au moins 2 contrôles > 800 000 cellules atteignent respectivement 50,8 % et 12,3 %. En 2009, ces deux indicateurs étaient respectivement à 41,1 % et 16,8 %. »

 

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