Après un mois et demi de blocage interprofessionnel, les travaux au sein du Cniel reprennent. Une décision « prise à l’unanimité par les quatre collèges de l’interprofession », annonce un communiqué de presse ce 17 janvier 2025. Ce déblocage a lieu car un consensus a finalement été trouvé autour de la publication d’indices complémentaires à l’indice Ipampa, pour prendre au mieux en compte les charges des exploitations laitières dans les coûts de production.

« Nous publions deux indices complémentaires à l’Ipampa, qui prennent en compte les charges locatives, les charges d’ETA, les frais financiers, ou encore les charges sociales », détaille Pascal Le Brun.

Pascal Le brun, président de l'interprofession, se félicite de l'accord trouvé au sein du Cniel. (©  Claire Hue/GFA)

Le Cniel ne trouvait pas de consensus depuis le début de décembre 2024 sur ces indicateurs complémentaires. Le collège des industriels privés en refusait jusqu’ici la publication, provoquant l’agacement des autres collèges et l’arrêt des travaux du Cniel par le collège des producteurs.

Révision de la cotisation volontaire obligatoire (CVO)

Pascal Le Brun rappelle que ces indicateurs sont publiés à titre indicatif et ne sont pas assortis à une obligation de prise en compte dans la construction du prix du lait.

« Les discussions ont été longues, mais nous avons trouvé des indicateurs solides et justes, en accord avec chaque collège », se réjouit le président du Cniel. Les discussions sur l’indicateur beurre-poudre sont cependant toujours en cours.

Autre chantier pour le Cniel, l’actualisation de la cotisation volontaire obligatoire (CVO). Les questions en suspens comprennent la révision du taux de prélèvement, le moyen de prélèvement ou encore le mode de redistribution de la CVO. « Des réponses devraient être apportées en juin », estime Pascal Le Brun.