« La filière laitière représente aujourd’hui environ 6 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) françaises », affirmait Caroline Le Poultier, directrice de l’interprofession laitière (Cniel) le 4 août dernier, sur le réseau social LinkedIn.

 

Afin de savoir « comment rendre la filière laitière neutre en carbone, dans quelles conditions et à quelle échéance », le Cniel lancera dans la deuxième quinzaine de septembre un appel à contributions au secteur de la recherche, instituts techniques, start-ups, incubateurs, entreprises et industries innovantes.

 

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Réduire de 17 % les émissions à l’horizon de 2025

« Il s’agit de commencer à réfléchir aux futurs objectifs, tout en se laissant le temps d’évaluer les différents éléments qui guident les choix de la filière : impact environnemental, évidemment, mais aussi impact économique, impact sur le travail, et acceptabilité sociétale », confirme Marylène Bezamat, en charge de la communication du Cniel. Les projets sélectionnés pourront être présentés aux acteurs de la filière.

 

À plus court terme, à travers le déploiement du programme national « Ferme laitière bas carbone », le secteur laitier compte réduire de 17 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon de 2025. « Avec plus de 14 000 éleveurs engagés dans le programme sur les 53 000 que compte la France, l’objectif des 25 % est déjà atteint à ce jour, appuie Marylène Bezamat. Par ailleurs, entre 2016 et 2019, nous constatons déjà une baisse de 3,2 % de l’empreinte carbone moyenne du lait français. »

 

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