"La saison festive du foie gras de 2022 a donné satisfaction, malgré un contexte particulièrement difficile. Les volumes disponibles étaient en recul de 30 %, en raison de la pénurie de canetons causée par les dégâts de l’influenza aviaire dans les élevages de reproducteurs des Pays de la Loire. Se sont ajoutées la flambée des coûts de production et l’inflation généralisée sur les produits alimentaires. Pour autant, la plupart des consommateurs ont préservé leurs habitudes.
Le recul des ventes en grande distribution a été contenu à 19 % en volume, pour une quasi-stabilité en valeur (–2,8 %). Les Français ont sans doute consommé moins de foie gras individuellement. Aussi, Noël et le 1er janvier sont tombés un dimanche. Cela réduit potentiellement le nombre de repas festifs partagés, par rapport à des fêtes situées en pleine semaine.
Pour la prochaine saison, nous gardons espoir. Le vide sanitaire synchronisé dans 68 communes du Sud-Ouest voulu par le plan Adour a bien fonctionné. Nos espoirs se fondent également la vaccination contre l’influenza aviaire, que nous espérons possible dès l’automne. Pour ce faire, il sera nécessaire d’anticiper les commandes de vaccins, et de mener des négociations bilatérales efficaces avec les pays tiers pour l’exportation."