Le 17 juillet 2023, 58 % du blé tendre était récolté en France. Un rythme plus lent que l’an dernier : des épisodes de pluies ont en effet régulièrement arrêté les chantiers.

Le dernier bulletin Céré’Obs, publié le 21 juillet, estime que la récolte de 2023 du blé présente en moyenne un retard de trois jours comparativement à 2022 et une avance de deux jours sur la moyenne des cinq dernières années.

Un gradient de récolte nord/sud

Les conditions de culture sont par ailleurs meilleures que l’an passé : 80 % du blé tendre est considéré en conditions « bonnes à excellentes » le 17 juillet, contre 63 % à la même période en 2022.

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Si les zones les plus au nord commençaient la récolte du blé tendre le 17 juillet, celle-ci était bien avancée dans la grande moitié sud.

La moisson du blé dur était, quant à elle, avancée à 89 % le 17 juillet, avec comme le blé tendre, un retard de trois jours en moyenne sur 2022 et deux jours d’avance sur la moyenne des cinq dernières années.

Meilleures conditions pour l’orge de printemps

Concernant l’orge de printemps, 68 % était récolté, avec une avance de sept jours sur la moyenne des cinq dernières années, et un retard d’un jour par rapport à 2022. Alors qu’en 2022, 50 % seulement de l’orge de printemps était considéré en conditions « bonnes à très bonnes », la proportion s’élève à 73 % en 2023, à la même période.

Un opérateur en Bourgogne précisait le 17 juillet que dans sa région, la récolte des orges de printemps semées en automne était terminée, tandis qu’elle était encore en cours pour celles semées au printemps. Les orges semées au printemps présentent, selon lui, un meilleur calibrage.

En Lorraine, les orges de printemps ont souffert de la sécheresse, indiquait un opérateur sur place.

58 % du maïs grain au stade floraison femelle

Au 17 juillet, 58 % du maïs grain a atteint le stade floraison femelle. D’après Céré’Obs, la date médiane de ce stade présente un retard d’une semaine comparativement à 2022, mais est stable sur la moyenne des cinq dernières années.

L’état du maïs est meilleur qu’en 2022, estime FranceAgriMer : 82 % de la culture est considéré en conditions « bonnes à très bonnes », contre 75 % en 2022 à la même période.