La trêve aura été de courte durée sur le front de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). Le 29 juillet 2022, un foyer a été confirmé dans un élevage de poulets et de canards situé à Bricquebec-en-Cotentin dans la Manche.

 

L’abattage préventif a été réalisé le jour même, « au regard des enjeux pour la filière de des volailles dans le département et du risque de diffusion du virus dans d’autres élevages », indique la préfecture du département. Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) ont été mises en place dans un rayon de 3 et 10 km.

 

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« Mortalités groupées » dans la faune sauvage

Le lendemain, le samedi 30 juillet, c’est au tour d’un atelier de production de dindes d’être contaminé par l’IAHP, à Feuillères, dans la Somme. « Une opération de dépeuplement des 8 000 dindes présentes sur l’élevage concerné a été menée », rapporte la préfecture. Une ZP et une ZS ont également été établies autour du foyer.

 

En France, le dernier foyer en élevage remontait au 15 mai 2022, dans le département du Lot-et-Garonne. En parallèle de cette accalmie sur le compartiment domestique, le virus de l’IAHP a continué à circuler au sein de la faune sauvage, avec des « mortalités groupées sur le littoral nord de la France », précise la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale.

 

La préfecture de la Manche fait notamment état de « détection de cas d’influenza aviaire sur des oiseaux sauvages en différents points du département. »

 

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