En France, les derniers épisodes de canicule laissent présager des rendements hétérogènes, en tout cas incertains sur les bassins de production au nord de la Loire, frappés par les fortes chaleurs à un stade critique de développement du grain.

 

« Alors que les chantiers de récolte se poursuivent en Europe, les premiers échos de rendements en orges d’hiver confirment une certaine hétérogénéité en termes de rendements avec globalement des cultures qui auront été peu affectées pour cette céréale par l’épisode de canicule », estimait le cabinet Agritel.

 

En blé, si les récoltes semblent globalement satisfaisantes dans le sud de la Loire, « le doute subsiste sur l’impact de la sécheresse sur les zones plus tardives », au nord de la Loire, donc, soulignait Agritel dans cette note.

 

Il rappelle que dans son rapport Céré’Obs sur l’état des cultures au 1er juillet, FranceAgriMer a nettement révisé les notes des cultures de blé tendre, qui baissent de cinq points, avec 75 % de cultures « bonnes à très bonnes » (80 % la semaine passée et 73 % en 2018 à ce stade).

 

En Ukraine, en revanche, Agritel affiche une estimation de production de blé record à 28,8 millions de tonnes, en prenant un rendement moyen de 4,36 tonnes à l’hectare, contre 3,82 t/ha l’an passé.

 

Sur le plan des exportations, le cabinet Inter-Courtage indique dans son rapport du jour, qu’en Algérie, le volume final de blé meunier acheté la semaine dernière pourrait être plus important qu’annoncé initialement et atteindre 420 000 tonnes, au lieu de 360 000 tonnes.

 

À la clôture sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 1,50 € sur l’échéance de septembre, à 176,75 €, et de 1,25 € sur l’échéance de décembre, à 181,75 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, stagnait sur l’échéance d’août, à 178,25 €, et perdait 0,25 € sur celle de novembre, à 174,25 €.