Le Varenne agricole de l’eau et du changement climatique a officiellement été lancé le 28 mai 2021 par le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, et la secrétaire d’État auprès du ministère de la Transition écologique chargée de la Biodiversité, Bérengère Abba. Avec une volonté forte : faire émerger des solutions concrètes pour réconcilier l’eau et l’agriculture, en mettant tous les acteurs autour de la table.

 

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Six mois pour établir une feuille de route

Julien Denormandie a détaillé la méthode et le calendrier des travaux de ce Varenne qui devrait être clôturé en janvier 2022. D’ici là, les groupes de travail constitués autour des trois thématiques phares (gestion agricole de crise, adaptation de l’agriculture, accès aux ressources en eau) devront plancher sur les stratégies à mettre en place pour adapter l’agriculture au changement climatique.

 

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Certaines actions devraient aboutir rapidement, à l’image du protocole de gestion agricole des crises de sécheresse. « Une instruction va être diffusée aux préfets pour que cela soit applicable dès cet été », a indiqué Julien Denormandie. D’autres se mettront en place progressivement d’ici à la fin de l’année, comme les diagnostics des filières sur les leviers à mettre en place par territoire.

20 millions d’euros supplémentaires

Le ministre de l’Agriculture a insisté sur les besoins en innovation pour aboutir aux objectifs de ce Varenne. Il a ainsi annoncé une enveloppe complémentaire de 20 millions d’euros au titre du plan France Relance, sous forme d’appel à projet « aléas climatiques » lancé prochainement. Il permettra, entre les crédits du plan de relance pour les équipements et ceux pour l’innovation, d’avoir d’ores et déjà des effets de leviers possibles dans le cadre de la thématique 2 portant sur l’adaptation de l’agriculture.