« La stabilisation de l’épizootie d’influenza aviaire en élevage sur une grande partie du territoire — notamment dans les Pays de la Loire — ouvre aujourd’hui la porte à une stratégie de repeuplement progressif dans les exploitations », annonce le ministère de l’Agriculture, dans un communiqué de presse diffusé ce mardi 28 février 2023. Toutes les régions ne sont donc pas concernées.
Un repeuplement ciblé
Dans les Pays de la Loire, le nombre de foyers recensés chaque semaine ayant diminué, la mise en place de la stratégie de repeuplement sera instaurée. « Les remises en place d’animaux dans les élevages débuteront dans les zones les moins denses en palmipèdes dans les prochains jours », précise le communiqué. Toutefois, ce repeuplement de palmipèdes restera interdit jusqu’au 15 mai prochain dans les 45 communes les plus denses, mais également dans un rayon de 3 kilomètres autour de trente élevages à fort enjeu stratégique pour la génétique aviaire.
Une décision sur la stratégie vaccinale fin mai
Au total, le ministère comptabilise à ce jour 308 élevages touchés par la grippe aviaire sur le territoire national. Localement, « seulement quelques foyers [ont été] enregistrés depuis l’automne 2022 » dans le Sud-Ouest. Conséquence directe, selon le ministère, du vide sanitaire mis en place dans le cadre du plan Adour pour limiter la propagation du virus. Six autres foyers ont été déclarés depuis le 13 février 2023 dans une zone d’élevage très dense des Côtes-d’Armor.
Pour conclure, le ministère insiste sur le maintien de la vigilance et prévoit qu’une décision sur la stratégie vaccinale sera prise en mai. Hier, lundi 27 février, l’Anses (1) a profité du Salon international de l’agriculture pour annoncer qu’elle rendra son avis sur la vaccination contre l’influenza aviaire à la fin du mois de mars.
(1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.